Lorsque nous observons un sablier, lorsque nous fixons notre regard sur les grains de sable qui tombent, nous avons le sentiment que le temps s’écoule de façon continue. Nous pensons qu’il en est ainsi depuis la naissance du monde, et que rien ne peut contredire cette vérité universelle. Pourtant, nos perceptions sensorielles et les neurones qui en sont à l’origine ont une toute autre manière de scander le temps. Une manière subjective et sensuelle, au sens propre du terme.
Un article dans The Conversation dont l’objectif est d’être accessible et réutilisable (dans des cours d’introduction aux neurosciences, sciences cognitives, vision, réseaux de neurones, intelligence artificielle).
Le flash-lag effect original:
la même chose avec un arrêt:
pour illustrer la fleche du temps (" Or dans tout système, d’après le second principe de la thermodynamique, le désordre mesuré par l’entropie se doit d’augmenter. Voilà pourquoi il existe une asymétrie dans l’écoulement du temps, c’est-à-dire une flèche du temps. Résultat, si l’on filme une partie de billard, on trouvera incongru cette séquence si on la projette dans le sens inverse du temps. “), on peut aussi utiliser cette video d’un bocal qui se brise qu’il est aisé de lire dans le sens inverse du temps:
Laurent Perrinet a reçu des financements de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR HOR-V1 ANR-17-CE37-0006) et du CNRS (SpikeAI). Cet article n’aurait pas vu le jour sans la journée des Neurostories de la NeuroSchool d’Aix-Marseille Université, ceux qui l’ont fait vivre et parmi eux: François Féron, Alexia Belleville, Jean-Marc Michelangeli, Camille Grasso, Daniele Schön, Anne-Marie François-Bellan, Jennifer Coull, Corine Sombrun et Francis Taulelle.