Sans gravité – une poétique de l’air

Sans gravité – une poétique de l’air – Ardenome à Avignon

« Densité flou » (2019)

  • La perception est notre capacité à interpréter les informations que nous recevons à travers nos sens. Parfois, notre perception peut nous faire voir des objets qui n’existent pas, comme un visage dans les textures d’un rocher. Ce phénomène a été utilisé dans « Densité – Flou », présentée à Avignon en 2019 (Figure 3), qui consistait en un ensemble de triangles accolés et disposés aléatoirement sur une surface. La forte densité des triangles induit la perception de formes imaginaires comme des voiles, des perspectives ou des visages (voir cet article).
Etienne Rey - Horizon faille - Densité flou, 2019 - Sans gravité - une poétique de l’air à - Ardenome - Avignon © https://www.enrevenantdelexpo.com
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« Tension superficielle » (2019)

Etienne Rey – Horizon faille – Tension superficielle, 2019 – Sans gravité – une poétique de l’air à – Ardenome – Avignon © https://www.enrevenantdelexpo.com
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dans le cadre de “SANS GRAVITÉ, UNE POÉTIQUE DE L’AIR - ETIENNE REY / MATHILDE LAVENNE / HUGO DEVERCHÈRE / EDITH DEKYNDT - 23 MARS > 22 JUIN 2019”

Sans Gravité a été conçue par EDIS dans le cadre de “Chroniques, Biennale des Imaginaires Numériques”, qui réunit un ensemble d’institutions culturelles de la Région PACA. Après Aix-Marseille, l’Ardenome à Avignon est la seconde étape de ce parcours régional.

Horizon faille est une installation globale qui cherche à défier la gravité de la nature. Prenant appui sur deux notions dont l’artiste en a fait ses motifs principaux - les failles du paysage et l’immatérielle ligne d’horizon. La notion de faille exprime la fracture, au sens géologique. Elle est à considérer comme un interstice, une zone de transformation, un passage d’un état à un autre. De même, l’horizon scinde la terre du ciel dans une tentative de géométrisation de l’univers, de mise en espace des éléments naturels. Intouchable ligne de partage, ce filin tendu désigne aussi le seuil de vision du paysage. C’est la ligne imaginaire qui se forme à partir de notre position dans l’espace. Elle est ce qui échappe à la vue ou à la représentation.

L’ensemble de ces œuvres résonnent en échos visuels les unes avec les autres. Elles décrivent des mouvements, des points de rupture, forment des zones de passage, explorent des états de métamorphose issus d’un paysage initial dont les perspectives ont été dépliés. En parcourant du regard ces différentes propositions plastiques, le visiteur prend conscience de l’espace qui l’entoure et le trouble à la fois. Un espace élastique, démultiplicateur qui lui offre une diversité d’angles dans lesquels il peut se perdre à loisir, comme en état d’apesanteur. Le monde n’est pas figé, il est une dérive constante, une recomposition permanente. Véronique Baton

  • Accompagnement Réalisation : Atelier Ni et Guillaume Stagnaro
  • Variable Density et Tension Superficielle en collaboration avec Laurent Perrinet, chercheur Institut de neurosciences de la Timone, INT.
  • Tirage sérigraphique Atelier Tchikebe.
Laurent U Perrinet
Laurent U Perrinet
Researcher in Computational Neuroscience

My research interests include Machine Learning and computational neuroscience applied to Vision.