9) DERNIERES CHANSONS PAR J. BERTOLA

QUAND LES CONS SONT BRAVES

1 of 5
G
Sans
être
tout
à
fait
un
imbécile
fini,
Je
1 of 4
D7
n'ai
1 of 5
G
rien
1 of 5
C
du
penseur,
du
phénix,
du
génie.
1 of 3
Am
1 of 5
B7
Mais
je
n'suis
pas
le
mauvais
bougre
et
j'ai
bon
cœur,
Et
ça
compense
1 of 3
Em
à
la
1 of 5
A7
rigueur.
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 5
A7
Refrain:
Quand
les
cons
sont
braves,
1 of 4
D
Comme
moi,
Comme
toi,
Comme
nous,
Comme
vous,
Ce
n'est
pas
très
grave.
1 of 4
F#7
Qu'ils
commettent,
Se
permettent,
Des
bêtises,
Des
sottises,
Qu'ils
déraisonnent,
Ils
n'emmerdent
personne.
1 of 3
Bm
1 of 4
E7
1 of 5
A7
Par
malheur
sur
terre,
1 of 4
D
Les
trois
quarts,
Des
tocards,
Sont
des
gens,
Très
méchants,
Des
crétins
sectaires.
1 of 4
F#7
Ils
s'agitent,
Ils
s'excitent,
Ils
s'emploient,
Ils
déploient,
Leur
zèle
à
la
ronde,
Ils
emmerdent
tout
1 of 3
Bm
l'
monde.
1 of 4
E7
1 of 5
A7
1 of 4
D
1 of 4
D7
Si
le
sieur
X
était
un
lampiste
ordinaire,
Il
vivrait
sans
histoires
avec
ses
congénères.
Mais
hélas
!
il
est
chef
de
parti,
l'animal
:
Quand
il
débloque,
ça
fait
mal
!
Refrain
Si
le
sieur
Z
était
un
jobastre
sans
grade,
Il
laisserait
en
paix
ses
pauvres
camarades.
Mais
il
est
général,
va-t-en-guerre,
matamore.
Dès
qu'il
s'en
mêle,
on
compte
les
morts.
Refrain
Mon
Dieu,
pardonnez-moi
si
mon
propos
vous
fâche,
En
mettant
les
connards
dedans
des
peaux
de
vaches,
En
mélangeant
les
genres,
vous
avez
fait
d'la
terre,
Ce
qu'elle
est
:
une
pétaudière
!
Refrain

MÉCHANTE AVEC DE JOLIS SEINS

1 of 5
Bb
Héla
1 of 3
Gm
-s,
si
j'avais
1 of 3
Dm
pu
deviner
1 of 3
Gm
que
vos
avantages,
1 of 3
Dm
Cachaient
1 of 3
Gm
sournois
1 of 5
C7
-ement,
1 of 4
F
madame,
1 of 3
Dm
une
foison
1 of 3
Gm
d'oursins,
1 of 5
C7
1 of 4
F7
J'eusse
1 of 5
Bb
bor
1 of 3
Dm
-né
mon
zèle
1 of 3
Gm
à
d'innocents
1 of 4
Cm
marivaudages.
Se
1 of 4
F7
peut-il
1 of 5
Bb
qu'on
soit
1 of 3
Dm
si
méchante
1 of 3
Gm
avec
1 of 4
D7
de
jolis
1 of 3
Gm
seins
1 of 4
F7
?
1 of 5
Bb
Se
peut-il
1 of 3
Eb
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
1 of 2
Ebm
seins,
Si
1 of 5
Bb
méchante
1 of 4
D7
avec
de
1 of 3
Gm
jolis
1 of 4
F7
seins
?
1 of 5
Bb
1 of 4
F7
1 of 5
Bb
1 of 4
D7
J'eusse
borné
mon
zèle
à
d'innocents
marivaudages,
Ma
main
n'eût
pas
quitté
même
un
instant
le
clavecin.
Je
me
fusse
permis
un
madrigal,
pas
davantage.
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins,
Si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Quand
on
a
comme
vous
reçu
tant
de
grâce
en
partage,
C'est
triste
au
fond
du
cœur
de
rouler
d'aussi
noirs
desseins.
Vous
gâchez
le
métier
de
belle,
et
c'est
du
sabotage.
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins,
Si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Vous
gâchez
le
métier
de
belle,
et
c'est
du
sabotage,
Et
je
succombe
ou
presque
sous
votre
charme
assassin,
Moi
qui
vais
tout
à
l'heure
atteindre
à
la
limite
d'âge.
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins,
Si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Moi
qui
vais
tout
à
l'heure
atteindre
à
la
limite
d'âge,
Mon
ultime
recours
c'est
d'entrer
chez
les
capucins,
Car
vous
m'avez
détruit,
anéanti
comme
Carthage.
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins
?
Se
peut-il
qu'on
soit
si
méchante
avec
de
jolis
seins,
Si
méchante
avec
de
jolis
seins
?

DIEU S'IL EXISTE

1 of 5
B
Au
ciel
de
qui
1 of 4
F#7
se
1 of 5
B
moque-t-on
?
1 of 3
C#m
Était-ce
1 of 5
B
utile
1 of 3
C#m
qu'un
1 of 5
B
orage
1 of 4
F#7
Vînt
au
1 of 5
B
pays
1 of 4
F#7
de
1 of 5
B
Jeanneton,
1 of 3
C#m
Mettre
à
mal
1 of 5
B
son
beau
pâturage
?
1 of 4
F#7
1 of 5
B
Pour
ses
brebis,
pour
ses
1 of 3
C#m
moutons,
Plus
une
plante
1 of 5
B
fourragère,
1 of 3
C#m
1 of 4
F#7
Rien
d'épargné
que
le
chardon
1 of 3
C#m
!
Dieu,
s'il
1 of 5
B
existe,
il
exagère,
1 of 4
F#7
1 of 5
B
Il
exagère.
1 of 4
F#7
1 of 5
B
Et
là-dessus,
méchant,
glouton,
Et
pas
pour
un
sou
bucolique,
Vers
le
troupeau
de
Jeanneton,
Le
loup
sortant
du
bois
rapplique.
Sans
laisser
même
un
rogaton,
Tout
il
croque,
tout
il
digère.
Au
ciel
de
qui
se
moque-t-on
?
Dieu,
s'il
existe,
il
exagère,
Il
exagère.
Et
là-dessus
le
Corydon,
Le
promis
de
la
pastourelle,
Laquelle
allait
au
grand
pardon,
Rêver
d'amours
intemporelles,
-
Au
ciel
de
qui
se
moque-t-on
?
Suivit
la
cuisse
plus
légère
Et
plus
belle
d'une
goton.
Dieu,
s'il
existe,
il
exagère,
Il
exagère.
Adieu
les
prairies,
les
moutons,
Et
les
beaux
jours
de
la
bergère.
Au
ciel
de
qui
se
moque-t-on
?
Ferait-on
de
folles
enchères
?
Quand
il
grêle
sur
le
persil,
C'est
bête
et
méchant,
je
suggère
Qu'on
en
parle
au
prochain
concile.
Dieu,
s'il
existe,
il
exagère,
Il
exagère.

LE VIEUX NORMAND

1 of 3
Bm
Depuis
que
je
commence
à
faire
de
vieux
1 of 3
Em
os,
1 of 4
E7
Avide
1 of 5
A
de
1 of 5
A7
conse
1 of 4
D
-ils,
souvent
un
jouvenceau
1 of 3
Em
1 of 5
A
1 of 3
Am
Me
demande
1 of 4
F#7
la
1 of 5
B7
marche
à
suivre
et
1 of 3
Em
s'il
est
bon,
D'aller
1 of 3
Bm
par-ci,
par-là,
scrupuleux
1 of 4
F#7
je
réponds
:
1 of 3
Bm
1 of 5
A7
Crosse
en
1 of 4
D
l'air
ou
bien
fleur
au
1 of 3
Bm
fusil,
1 of 5
A
C'est
à
toi
d'en
1 of 4
D
décider,
1 of 3
Bm
choisis
!
1 of 4
F#7
A
toi
1 of 3
Bm
seul
de
trancher
1 of 3
Em
s'il
vaut
mieux,
1 of 4
F#7
Dire
«
amen
»
ou
1 of 3
Bm
«
1 of 4
F#7
merde
à
Dieu
».
1 of 3
Bm
1 of 4
F#7
Et
le
brave
petit
blâme
ma
position,
M'accuse
de
danser
la
valse
hésitation.
Cet
âge
exècre
l'attitude
des
Normands,
Les
seuls
à
lui
parler
en
fait
honnêtement.
Crosse
en
l'air
ou
bien
fleur
au
fusil,
C'est
à
toi
d'en
décider,
choisis
!
A
toi
seul
de
trancher
s'il
vaut
mieux,
Dire
«
amen
»
ou
«
merde
à
Dieu
».
Facile
d'entraîner
de
jeunes
innocents
!
Puisqu'il
est
interdit
d'interdire
à
présent,
Lors,
en
bonne
justice,
il
est
déconseillé,
De
donner
des
conseils,
surtout
s'ils
sont
payés.
Crosse
en
l'air
ou
bien
fleur
au
fusil,
C'est
à
toi
d'en
décider,
choisis
!
A
toi
seul
de
trancher
s'il
vaut
mieux,
Dire
«
amen
»
ou
«
merde
à
Dieu
».
A
gauche,
à
droite,
au
centre
ou
alors
à
l'écart,
Je
ne
puis
t'indiquer
tu
dois
aller,
car
Moi
le
fil
d'Ariane
me
fait
un
peu
peur,
Et
je
ne
m'en
sers
plus
que
pour
couper
le
beurre.
Crosse
en
l'air
ou
bien
fleur
au
fusil,
C'est
à
toi
d'en
décider,
choisis
!
A
toi
seul
de
trancher
s'il
vaut
mieux,
Dire
«
amen
»
ou
«
merde
à
Dieu
».
Quand
tous
les
rois
Pétaud
crient
«
Vive
la
république
»,
Que
«
Mort
aux
vaches
»
même
est
un
slogan
de
flic,
Que
l'on
parle
de
paix
le
cul
sur
des
canons,
Bienheureux
celui
qui
s'y
retrouve,
moi
non
!
Crosse
en
l'air
ou
bien
fleur
au
fusil,
C'est
à
toi
d'en
décider,
choisis
!
A
toi
seul
de
trancher
s'il
vaut
mieux,
Dire
«
amen
»
ou
«
merde
à
Dieu
».
La
vérité
d'ailleurs
flotte
au
gré
des
saisons.
Tout
fier
dans
son
sillage,
on
part,
on
a
raison.
Mais
au
cours
du
voyage,
elle
a
viré
de
bord,
Elle
a
changé
de
cap,
on
arrive
:
on
a
tort.
Crosse
en
l'air
ou
bien
fleur
au
fusil,
C'est
à
toi
d'en
décider,
choisis
!
A
toi
1 of 3
Bm
seul
de
trancher
1 of 3
Em
s'il
vaut
mieux,
1 of 4
F#7
Dire
«
amen
»
ou
1 of 3
Bm
«
1 of 4
F#7
merde
à
Dieu
».
1 of 3
Bm
1 of 4
E
1 of 5
B

LE PASSÉISTE

1 of 4
D
Tant
pis
si
j'ai
l'air
1 of 3
Em
infantile,
1 of 3
Bm
Mais,
par
ma
foi
!
1 of 5
A7
Ma
phrase
1 of 4
D
d'élection
c'est
1 of 3
Em
:
«
Il,
Etait
une
1 of 5
A7
fois
»
1 of 4
D
Et
dans
les
salons
l'on
1 of 3
Em
cause,
Tant
pis
si
1 of 3
Bm
on,
Fait
le
1 of 5
A7
procès
de
1 of 4
D
ma
morose,
1 of 3
Em
Délectation.
1 of 5
A7
1 of 4
D
1 of 4
D7
Sitôt
que
je
perds
1 of 5
G
contenance,
Au
temps
1 of 4
C#7
qui
court,
Lors,
1 of 4
F#7
j'appelle
les
1 of 5
B7
souvenances,
A
mon
1 of 4
E7
secours.
1 of 3
F#m
1 of 5
B7
Ne
1 of 4
D7
vous
étonnez
pas,
ma
1 of 5
G
chère,
Si
vous
1 of 4
C#7
trouvez,
Les
vers
1 of 4
F#7
de
jadis
1 of 5
B7
et
naguère,
A
mon
1 of 4
E
chevet.
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D
Quitte
à
froisser
la
marguerite,
Faut
que
je
dise,
Que
tu
es
ma
fleur
favorite,
Myosotis.
Si
les
neiges
d'antan
sont
belles,
C'est
qu'les
troupeaux,
De
bovins
posent
plus
sur
elles,
Leurs
gros
sabots.
Au
royaume
des
vieilles
lunes,
Que
Copernic,
M'excuse,
pas
d'ombre
importune,
Pas
de
spoutnik
!
Le
feu
des
étoiles
éteintes,
M'éclaire
encore,
Et
j'entends
l'Angélus
qui
tinte,
Aux
clochers
morts.
Que
les
ans
rongent
mes
grimoires,
Ça
ne
fait
rien,
Mais
qu'ils
épargnent
ma
mémoire,
Mon
plus
cher
bien
!
Que
Dieu
me
frappe
d'aphasie,
D'influenza,
Mais
qu'il
m'évite
l'amnésie,
Tout,
mais
pas
ça
!
Tant
pis
si
j'ai
l'air
infantile,
Mais,
par
ma
foi
!
Ma
phrase
d'élection
c'est
:
«
Il,
Etait
une
fois.
»
Tant
pis
si
j'ai
l'air
infantile,
Mais,
par
ma
foi
!
Ma
phrase
d'élection
c'est
:
«
Il,
Etait
une
fois.
»

CEUX QUI NE PENSENT PAS COMME NOUS

1 of 5
C
Quand
on
n'est
1 of 5
A7
pas
d'accord
1 of 3
Dm
avec
le
fort
1 of 5
A7
en
thème,
Qui,
1 of 3
Dm
chez
les
1 of 5
A7
sorbonnards,
fit
ses
1 of 3
Dm
humanités,
1 of 5
A7
1 of 3
Dm
On
murmure
1 of 4
D7
in
petto
:
«
C'est
un
vrai
Nicodème,
Un
balourd,
un
1 of 4
F
bélître,
un
bel
âne
bâté.
»
1 of 5
C
1 of 5
G7
1 of 5
C
Moi
qui
pris
mes
leçons
chez
l'engeance
argotique,
Je
dis
en
l'occurrence,
excusez
le
jargon,
Si
la
forme
a
changé
le
fond
reste
identique
:
«
Ceux
qui
ne
pensent
pas
comme
nous
sont
des
cons.
»
Refrain
:
Entre
nous
soit
1 of 5
A7
dit,
bonnes
gens,
Pour
reconnaître
1 of 4
D
Que
l'on
n'est
pas
1 of 4
D7
intelligent,
Il
faudrait
l'être.
1 of 5
G7
1 of 5
C
Entre
nous
soit
dit,
bonnes
gens,
Pour
reconnaître
Que
l'on
n'est
pas
intelligent,
Il
faudrait
l'être.
Jouant
les
ingénus,
le
père
de
Candide,
Le
génial
Voltaire,
en
substance
écrivit
Qu'il
souffrait
volontiers
-
complaisance
splendide
-
Que
l'on
ne
se
conformât
point
à
son
avis.
«
Vous
proférez,
Monsieur,
des
sottises
énormes,
Mais
jusques
à
la
mort,
je
me
battrais
pour
qu'on
Vous
les
laissât
tenir.
Attendez-moi
sous
l'orme
!
»
«
Ceux
qui
ne
pensent
pas
comme
nous
sont
des
cons.
»
(Refrain)
Si
ça
n'entraîne
pas
une
guerre
civile,
Quand
un
fâcheux
me
contrarie,
c'est
-
soyons
francs
-
Un
peu
par
sympathie,
par
courtoisie
servile,
Un
peu
par
vanité
d'avoir
l'air
tolérant,
Un
peu
par
crainte
aussi
que
cette
grosse
bête,
Prise
à
rebrousse-poil
ne
sorte
de
ses
gonds
Pour
mettre
à
coups
de
poing
son
credo
dans
ma
tête.
«
Ceux
qui
ne
pensent
pas
comme
nous
sont
des
cons.
»
(Refrain)
La
morale
de
ma
petite
ritournelle,
Il
semble
superflu
de
vous
l'expliciter.
Elle
coule
de
source,
elle
est
incluse
en
elle
:
Faut
choisir
entre
deux
éventualités.
En
fait
d'alternative,
on
fait
pas
plus
facile.
Ceux
qui
l'aiment,
parbleu,
sont
des
esprits
féconds,
Ceux
qui
ne
l'aiment
pas,
de
pauvres
imbéciles.
«
Ceux
qui
ne
pensent
pas
comme
nous
sont
des
cons.
»

LA NYMPHOMANE

1 of 4
D
Mânes
de
mes
aïeux,
protégez-moi,
bons
mânes
!
Les
joies
charnelles
me
1 of 5
A7
perdent,
1 of 4
D
1 of 5
A7
1 of 4
D
La
femme
de
ma
vie,
hélas
!
est
nymphomane,
Les
joies
charnelles
1 of 5
A7
m'emmerdent.
{2x}
1 of 4
D
1 of 5
A7
1 of 4
D
Sous
couleur
de
me
donner
une
descendance,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Dans
l'alcôve
elle
me
fait
passer
mon
existence,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
J'ai
beau
demander
grâce,
invoquer
la
migraine,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Sur
l'autel
conjugal,
implacable,
elle
me
traîne,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Et
je
courbe
l'échine
en
déplorant,
morose,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Qu'on
trouve
plus
les
enfants
dans
les
choux,
dans
les
roses,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Et
je
croque
la
pomme,
après
quoi,
je
dis
pouce.
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Quand
la
pomme
est
croquée,
de
plus
belle
elle
repousse,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Métamorphose
inouïe,
métempsycose
infâme,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
C'est
le
tonneau
des
Danaïdes
changé
en
femme,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
J'en
arrive
à
souhaiter
qu'elle
se
dévergonde,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Qu'elle
prenne
un
amant
ou
deux
qui
me
secondent,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Or,
malheureusement,
la
bougresse
est
fidèle,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Pénélope
est
une
roulure
à
côté
d'elle,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Certains
à
coups
de
dents
creusent
leur
sépulture,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Moi
j'use
d'un
outil
de
tout
autre
nature,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Après
que
vous
m'aurez
emballé
dans
la
bière,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Prenez
la
précaution
de
bien
sceller
la
pierre,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Car,
même
mort,
je
devrais
céder
à
ses
rites,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Et
mes
os
n'auraient
pas
le
repos
qu'ils
méritent,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Qu'on
m'incinère
plutôt
!
Elle
n'os'ra
pas
descendre,
Les
joies
charnelles
me
perdent,
Sacrifier
à
Vénus,
avec
ma
pauvre
cendre,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}
Mânes
de
mes
aïeux,
protégez-moi,
bons
mânes
!
Les
joies
charnelles
me
perdent,
La
femme
de
ma
vie,
hélas
!
est
nymphomane,
Les
joies
charnelles
m'emmerdent.
{2x}

CLAIRETTE ET LA FOURMI

1 of 4
D
J'étais
pas
l'amant
de
Clairette,
1 of 5
B7
Mais
son
ami.
1 of 3
Em
1 of 3
Bm
1 of 4
F#7
De
jamais
1 of 3
Bm
lui
conter
fleurette,
J'avais
1 of 5
A
promis.
1 of 5
A7
Un
jour
qu'on
1 of 4
D7
gardait
ses
chevrettes,
Aux
champs,
parmi
1 of 5
G
1 of 5
B7
1 of 3
Em
L'herbe
1 of 4
E7
tendre
et
les
pâquerettes,
Elle
1 of 5
A7
s'endormit.
1 of 4
D
1 of 5
B7
L'herbe
1 of 4
E7
tendre
et
les
pâquerettes,
Elle
s'endormit.
1 of 5
A7
1 of 4
D
Durant
son
sommeil,
indiscrète,
Une
fourmi
Se
glissa
dans
sa
collerette,
Quelle
infamie
!
Moi,
pour
secourir
la
pauvrette,
Vite
je
mis
Ma
patte
sur
sa
gorgerette
:
Elle
a
blêmi.
Ma
patte
sur
sa
gorgerette
:
Elle
a
blêmi.
Crime
de
lèse-bergerette,
J'avais
commis.
Par
des
gifles
que
rien
n'arrête,
Je
suis
puni,
Et
pas
des
gifles
d'opérette,
Pas
des
demies.
J'en
ai
gardé
belle
lurette,
Le
cou
démis.
J'en
ai
gardé
belle
lurette,
Le
cou
démis.
Quand
j'ai
tort,
moi,
qu'on
me
maltraite,
D'accord,
admis
!
Mais
quand
j'ai
rien
fait,
je
regrette,
C'est
pas
permis.
Voilà
qu'à
partir
je
m'apprête,
Sans
bonhomie,
C'est
alors
que
la
guillerette,
Prend
l'air
soumis.
C'est
alors
que
la
guillerette,
Prend
l'air
soumis.
Elle
dit,
baissant
les
mirettes
:
«
C'est
moi
qui
ai
mis,
Au-dedans
de
ma
collerette,
Cette
fourmi
».
Les
clés
de
ses
beautés
secrètes,
Elle
m'a
remis.
Le
ciel
me
tombe
sur
la
crête,
Si
l'on
dormit.
Le
ciel
me
tombe
sur
la
crête,
Si
l'on
dormit.
Je
suis
plus
l'ami
de
Clairette,
Mais
son
promis.
Je
ne
lui
contais
pas
fleurette,
Je
m'y
suis
mis.
De
jour
en
jour
notre
amourette,
Se
raffermit.
Dieu
protège
les
bergerettes,
Et
les
fourmis
!
Dieu
protège
les
bergerettes,
Et
les
fourmis
!

ENTRE LA RUE DIDOT ET LA RUE DE VANVES

1 of 5
C
Voici
ce
qu'il
1 of 3
Dm
advint,
jadis
1 of 5
G7
grosso
modo,
1 of 5
C
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 4
F
Dans
1 of 2
D#dim
les
années
1 of 3
Em
quarante
je
1 of 5
A7
débarquais
1 of 3
Dm
de
mon
1 of 5
G7
Languedo
1 of 5
A7
1 of 3
Dm
Entre
1 of 5
G7
la
rue
de
1 of 5
C
Vanves
1 of 3
Dm
et
la
1 of 3
Am
rue
1 of 5
G7
Didot
1 of 5
C
Passait
une
belle
gretchen,
au
carrefour
du
château,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Callipyge
à
prétendre
jouer
les
Vénus
chez
les
Hottentots
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
En
signe
d'irrespect,
je
balance
aussitôt,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
En
geste
de
revanche
une
patte
croche
au
bas
de
son
dos
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
La
souris
grise
se
fâche,
et
subito
presto,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
La
conne
la
méchante
va
d'mander
ma
tête
à
ses
p'tits
poteaux
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
Deux
sbires
sont
venus,
avec
leur
noirs
manteaux,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Se
pointer
dans
mon
antre
et
sûrement
pas
pour
m'faire
de
cadeaux
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
J'étais
alors
en
train,
de
suer
sang
et
eau,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
De
m'user
les
phalanges
sur
un
chouette
accord
du
Père
Django
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
Par
un
heureux
hasard,
ces
enfants
de
salauds,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Un
sacré
coup
de
chance
aimaient
la
musique
et
les
trémolos
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
Ils
s'en
sont
retournés,
sans
finir
leur
boulot,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Fredonnant
un
mélange
de
Lily
Marlène
et
d'Heïli
Heïlo
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
Une
supposition,
qu'ils
aient
comme
Malraux,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Qu'ils
aient
comme
ce
branque
compté
la
musique
pour
moins
que
zéro
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
M'auraient
collé
au
mur,
avec
ou
sans
bandeau,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
On
lirait
quelle
navrance
mon
blase
inconnu
dans
un
ex-voto
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot
Au
théâtre
ce
soir,
ici
sur
ces
tréteaux,
entre
la
rue
Didot
et
la
rue
de
Vanves
Poussant
une
autre
goualante
y'aurait
à
ma
place
un
autre
cabot
Entre
la
rue
de
Vanves
et
la
rue
Didot

L'ANDROPAUSE

1 of 5
G
Aux
quatre
coins
de
France,
émanant
je
suppose,
De
maris
rancuniers
par
la
1 of 5
C
haine
conduits,
1 of 5
G
1 of 5
A7
1 of 4
D
1 of 5
G
Le
bruit
court
que
j'atteins
l'heure
de
1 of 5
G
l'andropause,
Qu'il
ne
faut
plus
1 of 5
B7
compter
sur
moi
dans
le
déduit.
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 4
D7
Ô
n'insultez
jamais
une
verge
qui
tombe
!
Ce
n'est
pas
leur
principe,
ils
crient
sur
tous
les
tons
Que
l'une
de
mes
deux
est
déjà
dans
la
tombe,
Et
que
l'autre
à
son
tour
file
un
mauvais
coton.
Tous
ces
empanachés
bêtement
se
figurent,
Qu'un
membre
de
ma
famille
est
à
jamais
perclus,
Que
le
fameux
cochon,
le
pourceau
d'Epicure,
Qui
sommeillait
en
moi
ne
s'éveillera
plus.
Ils
me
croient
interdit
de
séjour
à
Cythère,
Et,
par
les
nuits
sans
lune
avec
jubilation,
Ils
gravent
sur
mon
mur
en
style
lapidaire
:
«
Ici
loge
un
vieux
bouc
qui
n'a
plus
d'érections
!
»
Ils
sont
prématurés,
tous
ces
cris
de
victoire,
Ô
vous
qui
me
plantez
la
corne
dans
le
dos,
Sachez
que
vous
avez
vendu
les
génitoires,
Révérence
parler,
de
l'ours
un
peu
trop
tôt.
Je
n'ai
pas
pour
autant
besoin
de
mandragore,
Et
vos
femmes,
messieurs,
qu'ces
jours-ci
j'ai
reçues,
Que
pas
plus
tard
qu'hier
je
contentais
encore,
Si
j'n'ai
plus
d'érections,
s'en
fussent
aperçues.
A
l'hôpital
Saint-Louis,
l'autre
jour,
ma
parole,
Le
carabin
m'a
dit
:
«
On
ne
peut
s'y
tromper,
En
un
mot
comme
en
cent,
monsieur,
c'est
la
vérole.
»
Si
j'n'ai
plus
d'érections,
comment
l'ai-je
attrapée
?
Mon
plus
proche
voisin
n'aime
que
sa
légitime,
Laquelle,
épouse
modèle,
n'a
que
moi
pour
amant.
Or
tous
deux
d'la
vérole,
ils
sont
tombés
victimes.
Si
j'n'ai
plus
d'érections,
expliquez-moi
comment
?
Mes
copains,
mon
bassiste
et
tous
ceux
de
la
troupe,
En
souffrirent
bientôt,
nul
n'en
fut
préservé.
Or
je
fus
le
premier
à
l'avoir
dans
le
groupe.
Si
j'n'ai
plus
d'érections,
comment
est-ce
arrivé
?
Minotaures
méchants,
croyez-vous
donc
qu'à
braire,
Que
mon
train
de
plaisir
arrive
au
terminus,
Vous
me
cassiez
mes
coups
?
Au
contraire,
au
contraire,
Je
n'ai
jamais
autant
sacrifié
à
Vénus
!
Tenant
à
s'assurer
si
ces
bruits
qu'on
colporte,
Ces
potins
alarmants
sont
ou
sont
pas
fondés,
Ces
dames
nuit
et
jour
font
la
queue
à
ma
porte,
Poussées
par
le
démon
de
la
curiosité.
Et
jamais,
non
jamais,
soit
dit
sans
arrogance,
Mon
commerce
charnel
ne
fut
plus
florissant.
Et
vous,
pauvres
de
vous,
par
voie
de
conséquence,
Vous
ne
fûtes
jamais
plus
cocus
qu'à
présent.
1 of 5
G
Certes,
elle
sonnera
cette
1 of 2
Gmaj7
heure
fatidique,
1 of 5
G7
perdant
1 of 5
C
toutes
mes
facultés
génétiques,
Je
serai
sans
émoi,
1 of 4
Cm
1 of 5
G
1 of 5
A7
1 of 4
D
1 of 5
G
le
septième
ciel,
ma
plus
1 of 2
Gmaj7
chère
ballade,
Ma
1 of 5
G7
plus
1 of 5
C
douce
grimpette
et
plus
tendre
1 of 5
B7
escalade,
Sera
trop
haut
pour
moi.
1 of 3
Em
Il
1 of 5
A7
n'y
aura
pas
1 of 4
D7
de
pleurs
1 of 5
G
dans
1 of 4
D7
les
gentilhommières,
Ni
de
grincements
de
fesses
dans
les
chaumières,
Faut
pas
que
je
me
leurre.
Peu
de
chances
qu'on
voie
mes
belles
odalisques,
Déposer
en
grand
deuil
au
pied
de
l'obélisque,
Quelques
gerbes
de
fleurs.
Tout
au
plus
gentiment
diront-elles
:
«
Peuchère,
Le
vieux
Priape
est
mort
»,
et,
la
cuisse
légère,
Le
regard
alangui,
Elles
s'en
iront
vous
rouler
dans
la
farine,
De
safran,
tempérer
leur
fureur
utérine,
Avec
n'importe
qui.
Et
vous
regretterez
les
manières
civiles,
De
votre
ancien
rival
qui,
dans
son
baise
en
ville,
Apportait
sa
guitare
Et
faisait
voltiger
en
gratouillant
les
cordes,
Des
notes
de
musiques
à
l'entour
de
vos
cornes.
Mais
il
sera
trop
tard
!

ENTRE L'ESPAGNE ET L'ITALIE

1 of 5
A
Le
géographe
était
pris
de
1 of 4
E7
folie,
Quand
il
1 of 5
A
imagina
de
tendre,
1 of 4
E7
1 of 5
A
Tout
juste
entre
l'Espagne
et
l'Italie,
Ma
1 of 4
E7
carte
du
1 of 5
A
Tendre.
1 of 4
E7
Avec
moi
1 of 5
A7
Cupidon
se
surmène,
Dans
mon
1 of 4
D
cœur
d'artichaut
il
1 of 5
Bb
piqua
1 of 5
A
Deux
1 of 5
A7
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
La
seconde
1 of 4
D
au
nom
de
Francesca.
1 of 3
Dm
1 of 4
E7
Les
soirs
de
bal,
j'enlace
tour
à
tour,
Je
fais
danser
chacune
d'elles
:
Un
pied
pour
la
séguedille,
un
pied
pour,
La
gaie
tarentelle.
Avec
moi
Cupidon
se
surmène,
Dans
mon
cœur
d'artichaut
il
piqua
Deux
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
La
seconde
au
nom
de
Francesca.
Sans
guère
songer
à
ce
que
demain,
Le
coquin
de
sort
me
destine,
J'avance
en
tenant
ferme
à
chaque
main,
Mes
deux
sœurs
latines.
Avec
moi
Cupidon
se
surmène,
Dans
mon
cœur
d'artichaut
il
piqua
Deux
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
La
seconde
au
nom
de
Francesca.
Si
jamais
l'une
d'elles
un
jour
apprend,
Qu'elle
n'est
pas
tout
à
fait
seule,
J'ai
plus
qu'à
courir
chez
le
tisserand,
Choisir
un
linceul
Avec
moi
Cupidon
se
surmène,
Dans
mon
cœur
d'artichaut
il
piqua
Deux
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
La
seconde
au
nom
de
Francesca.
On
me
verrait
pris
dans
cette
hypothèse
Entre
deux
mégères
ardentes,
Entre
deux
feux
:
l'enfer
de
Cervantès
Et
l'enfer
de
Dante
!
Avec
moi
Cupidon
se
surmène,
Dans
mon
coeur
d'artichaut
il
piqua
Deux
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
La
seconde
au
nom
de
Francesca.
Devant
la
faucheuse
s'il
faut
plus
tard,
Pauvre
de
moi,
que
je
m'incline,
Qu'on
me
porte
en
terre
au
son
des
guitares
Et
des
mandolines
!
1 of 5
A7
Avec
moi
Cupidon
se
surmène,
1 of 4
D
Dans
mon
coeur
1 of 5
Bb
d'artichaut
il
piqua
1 of 5
A
1 of 5
A7
Deux
flèches
:
l'une
au
nom
de
Carmen(e),
1 of 4
D
La
seconde
au
nom
de
1 of 3
Bm
Francesca.
1 of 4
E7
1 of 5
A

LA MAÎTRESSE D'ÉCOLE

(Le
rythme
est
un
peu
inhabituel,
mais
il
vaut
la
peine
de
s'y
attarder)
intro
:
Min
Sim
en
alternance
1 of 3
Em
A
l'école
1 of 3
Bm
nous
avons
appris
l'A
B
C,
1 of 3
Em
La
1 of 3
Bm
maîtr
1 of 3
Em
-esse
avait
des
1 of 3
Bm
méthodes
avancées.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
Comme
il
fut
doux
le
temps,
1 of 3
Em
bien
éphémère,
1 of 3
Am
hélas,
cette
1 of 5
B7
bonne
1 of 5
G
fée
régna
sur
notre
1 of 3
Em
classe,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
Avant
elle,
1 of 3
Bm
nous
étions
tous
des
1 of 3
Em
paresseux,
1 of 3
Bm
Des
1 of 3
Em
lève-nez,
des
cancres,
1 of 3
Bm
des
crétins
1 of 5
A7
crasseux.
1 of 4
D7
1 of 5
G
En
travaillant
exclusivement
1 of 3
Em
que
pour
nous,
1 of 3
Am
Les
marchands
1 of 5
B7
d'bonn
1 of 5
G
-ets
d'âne
étaient
sur
1 of 3
Em
les
genoux,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
La
maîtresse
1 of 3
Bm
avait
des
méthodes
avancées
1 of 3
Em
:
1 of 3
Bm
Au
1 of 3
Em
premier
de
la
classe
1 of 3
Bm
elle
promit
un
baiser,
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
Un
baiser
pour
de
bon,
un
1 of 3
Em
baiser
libertin,
Un
1 of 3
Am
baiser
sur
la
1 of 5
B7
bouc
1 of 5
G
-he,
enfin
bref,
un
1 of 3
Em
patin,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
Aux
pupitres
1 of 3
Bm
d'alors,
quelque
chose
1 of 3
Em
changea,
1 of 3
Bm
L'é
1 of 3
Em
-cole
buissonnière
1 of 3
Bm
n'eut
plus
jamais
un
1 of 5
A7
chat.
1 of 4
D7
1 of 5
G
Et
les
pauvres
marchands
de
1 of 3
Em
bonnets
d'âne,
1 of 3
Am
crac
!
Connurent
1 of 5
B7
tout
1 of 5
G
à
coup
la
faillite,
1 of 3
Em
le
krach,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
Lorsque
le
1 of 3
Bm
proviseur,
à
la
fin
de
1 of 3
Em
l'année,
1 of 3
Bm
Nous
1 of 3
Em
lut
les
résultats,
il
1 of 3
Bm
fut
bien
étonné.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
La
maîtresse,
elle,
rougit
1 of 3
Em
comme
un
1 of 3
Am
coquelicot,
Car
nous
1 of 5
B7
étions
1 of 5
G
tous
prix
d'excellence
1 of 3
Em
ex
aequo,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
A
la
1 of 3
Bm
récréation,
la
bonne
fée
se
mit,
En
1 of 3
Em
dev
1 of 3
Bm
-oir
1 of 3
Em
de
tenir
ce
qu'elle
1 of 3
Bm
avait
promis.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
Et
comme
elle
embrassa
1 of 3
Em
quarante
lauréats,
1 of 3
Am
Jusqu'à
une
heure
1 of 5
B7
indue
1 of 5
G
la
séance
dura,
1 of 3
Em
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
Ce
système
bien
1 of 3
Bm
sûr
ne
fut
jamais
admis,
1 of 3
Em
Par
1 of 3
Bm
l'i
1 of 3
Em
-mbécile
alors
recteur
1 of 3
Bm
d'académie.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
De
l'école,
en
dépit
de
son
1 of 3
Em
beau
palmarès,
On
1 of 3
Am
chassa
pour
1 of 5
B7
toujou
1 of 5
G
-rs
notre
chère
1 of 3
Em
maîtresse,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
Le
cancre
fit
1 of 3
Bm
alors
sa
réapparition,
Le
1 of 3
Em
fort
1 of 3
Bm
en
1 of 3
Em
thème
est
redevenu
1 of 3
Bm
l'exception.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
A
la
fin
de
l'année
suivante,
1 of 3
Em
quel
fiasco
!
1 of 3
Am
Nous
étions
tous
1 of 5
B7
der
1 of 5
G
-niers
de
la
classe
ex
1 of 3
Em
aequo,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
1 of 3
Em
A
l'école
1 of 3
Bm
nous
avons
appris
l'A
B
C,
1 of 3
Em
La
1 of 3
Bm
maîtr
1 of 3
Em
-esse
avait
des
1 of 3
Bm
méthodes
avancées.
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G
Comme
il
fut
doux
le
temps
1 of 3
Em
bien
éphémère,
1 of 3
Am
hélas
!
cette
1 of 5
B7
bonne
1 of 5
G
fée
régna
sur
notre
1 of 3
Em
classe,
(bis)
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 5
A7
1 of 4
D7
1 of 5
G

CE N'EST PAS TOUT D'ÊTRE MON PÈRE

1 of 4
D
Du
fait
qu'un
couple
de
fieffés,
1 of 5
A7
Minables
1 of 4
D
a
pris
le
café
1 of 5
A7
1 of 4
D
Du
pauvre,
on
naît
et
nous
voilà,
1 of 5
A7
Contraints
1 of 5
G
d'estimer
ces
1 of 4
D
gens-là.
1 of 5
G
1 of 4
D
1 of 4
D
Parce
qu'un
minus
de
cinq
à
sept,
1 of 5
A7
Chevauche
une
1 of 4
D
pauvre
mazette
1 of 5
A7
1 of 4
D
Qui
resta
froide,
sortit
du,
1 of 5
A7
Néant
un
1 of 5
G
qui
1 of 4
D
n'aurait
pas
1 of 5
G
dû.
1 of 4
D
1 of 3
Em
Ce
1 of 3
Bdim
n'est
1 of 4
D
pas
tout
1 of 5
B7
d'être
mon
père,
Il
1 of 3
Em
faut
1 of 5
A7
aussi
me
1 of 4
D
plaire.
1 of 5
B7
1 of 3
Em
Être
1 of 3
Bdim
mon
1 of 4
D
fils
ce
1 of 5
B7
n'est
pas
tout,
Il
faut
1 of 3
Em
me
1 of 5
A7
plaire
1 of 4
D
itou.
1 of 3
Em
Trouver
1 of 3
Bdim
son
1 of 4
D
père
1 of 5
B7
sympathique,
C'est
1 of 3
Em
pas
1 of 5
A7
automatique.
1 of 4
D
1 of 5
B7
1 of 3
Em
Avoir
1 of 3
Bdim
un
1 of 4
D
fils
qui
1 of 5
B7
nous
agrée,
Ce
1 of 3
Em
n'est
pas
1 of 5
A7
assuré.
1 of 4
D
Quand
on
s'avise
de
venir,
Sur
terre,
il
faut
se
prémunir
Contre
la
tentation
facile,
D'être
un
rejeton
d'imbécile.
Ne
pas
mettre
au
monde
un
connard,
C'est
malcommode
et
c'est
un
art
Que
ne
pratique
pas
souvent,
La
majorité
des
vivants.
Ce
n'est
pas
tout
d'être
mon
père,
Il
faut
aussi
me
plaire.
Être
mon
fils
ce
n'est
pas
tout,
Il
faut
me
plaire
itou.
Trouver
son
père
sympathique,
C'est
pas
automatique.
Avoir
un
fils
qui
nous
agrée,
Ce
n'est
pas
assuré.
L'enfant
naturel,
l'orphelin,
Est
malheureux
et
je
le
plains,
Mais,
du
moins,
il
n'est
pas
tenu,
Au
respect
d'un
père
inconnu.
Jésus,
lui,
fut
plus
avisé,
Et
plutôt
que
de
s'exposer
A
prendre
un
crétin
pour
papa,
Il
aima
mieux
n'en
avoir
pas.
Ce
n'est
pas
tout
d'être
mon
père,
Il
faut
aussi
me
plaire.
Être
mon
fils
ce
n'est
pas
tout,
Il
faut
me
plaire
itou.
Trouver
son
père
sympathique,
C'est
pas
automatique.
Avoir
un
fils
qui
nous
agrée,
Ce
n'est
pas
assuré.
C'est
pas
un
compte
personnel,
Que
je
règle
;
mon
paternel,
Brave
vieux,
me
plaisait
beaucoup,
Était
tout
à
fait
à
mon
goût.
Quant
à
moi
qui,
malgré
des
tas,
De
galipettes
de
fada,
N'ai
point
engendré
de
petits,
J'n'ai
pas
pu
faire
d'abrutis.
Ce
n'est
pas
tout
d'être
mon
père,
Il
faut
aussi
me
plaire.
Être
mon
fils
ce
n'est
pas
tout,
Il
faut
me
plaire
itou.
Trouver
son
père
sympathique,
C'est
pas
automatique.
Avoir
un
fils
qui
nous
agrée,
Ce
n'est
pas
assuré.

LE SCEPTIQUE

1 of 3
F#m
Imitant
Courteline,
un
1 of 3
Bm
sceptique
notoire,
Manifestant
ainsi
que
l'on
me
désabuse,
1 of 3
F#m
J'ai
1 of 3
F#m
des
velléités
1 of 3
Bm
d'arpenter
les
trottoir(e)s,
Avec
cette
devise
écrite
à
mon
gibus
1 of 3
F#m
:
Je
ne
1 of 4
C#7
crois
pas
un
mot
de
toutes
1 of 3
F#m
ces
histoires.
1 of 4
C#7
1 of 3
F#m
1 of 4
C#7
Dieu,
diable,
paradis,
enfer
et
purgatoire,
Les
bons
récompensés
et
les
méchants
punis,
Et
le
corps
du
Seigneur
dans
le
fond
du
ciboire,
Et
l'huile
consacrée
comme
le
pain
bénit,
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Et
la
bonne
aventure
et
l'art
divinatoire,
Les
cartes,
les
tarots,
les
lignes
de
la
main,
La
clé
des
songes,
le
pendule
oscillatoire,
Les
astres
indiquant
ce
que
sera
demain,
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Les
preuves
à
l'appui,
les
preuves
péremptoires,
Témoins
dignes
de
foi,
metteurs
de
mains
au
feu,
Et
le
respect
de
l'homme
à
l'interrogatoire,
Et
les
vérités
vraies,
les
spontanés
aveux,
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Le
bagne,
l'échafaud
entre
autres
exutoires,
Et
l'efficacité
de
la
peine
de
mort,
Le
criminel
saisi
d'un
zèle
expiatoire,
Qui
bat
sa
coulpe
bourrelé
par
le
remords,
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Sur
les
tombeaux
les
oraisons
déclamatoires,
Les
:
«
C'était
un
bon
fils,
bon
père,
bon
mari
»,
«
Le
meilleur
d'entre
nous
et
le
plus
méritoire
»,
«
Un
saint
homme,
un
cœur
d'or,
un
bel
et
noble
esprit
»
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Les
«
Saint-Jean
bouche
d'or
»,
les
charmeurs
d'auditoire,
Les
placements
de
sentiments
de
tout
repos,
Et
les
billevesées
de
tous
les
répertoires,
Et
les
morts
pour
que
naisse
un
avenir
plus
beau,
Je
ne
crois
pas
un
mot
de
toutes
ces
histoires.
Mais
j'envie
les
pauvres
d'esprit
pouvant
y
croire.

RETOUCHES À UN ROMAN D'AMOUR DE QUATRE SOUS

1 of 3
C#m
Madame,
même
à
quatre
sous,
Notre
1 of 3
G#m
vieux
roman
d'amour
1 of 3
C#m
sou-
1 of 3
G#m
1 of 3
C#m
1 of 5
B7
1 of 4
E
Ffrirait
certes
quelque
mévente.
Il
1 of 5
B
fut
1 of 4
E
minable.
Permettez
1 of 5
G#7
1 of 3
C#m
Que
je
farde
la
1 of 3
G#m
vérité,
La
1 of 3
C#m
réinvente,
1 of 3
G#m
La
1 of 3
C#m
réinvente.
On
se
rencontra
dans
un
car,
Nous
menant
en
triomphe
au
quart,
Une
nuit
de
rafle
à
Pigalle.
Je
préfère
affirmer,
sang
bleu
!
Que
l'on
nous
présenta
chez
le,
Prince
de
Galles,
Prince
de
Galles.
Oublions
l'hôtel
mal
famé,
L'hôtel
borgne
l'on
s'est
aimés.
Taisons-le,
j'aurais
bonne
mine.
Il
me
paraît
plus
transcendant
De
situer
nos
ébats
dans,
Une
chaumine,
Une
chaumine.
Les
anges
volèrent
bien
bas,
Leurs
soupirs
ne
passèrent
pas
L'entresol,
le
rez-de-chaussée.
Forçons
la
note
et
rehaussons
Très
au-delà
du
mur
du
son,
Leur
odyssée,
Leur
odyssée.
Ne
laissons
pas,
quelle
pitié
!
Notre
lune
de
miel
quartier
De
la
zone.
Je
préconise,
Qu'on
l'ait
vécue
en
Italie,
Sous
le
beau
ciel
de
Napoli,
Ou
de
Venise,
Ou
de
Venise.
Un
jour
votre
cœur
se
lassa,
Et
vous
partîtes,
passons
ça
Sous
silence,
en
claquant
la
porte.
Marguerite,
soyons
décents,
Racontons
plutôt
qu'en
toussant,
Vous
êtes
morte,
Vous
êtes
morte.
Deux
années
après,
montre
en
main,
Je
me
consolais,
c'est
humain,
Avec
une
de
vos
semblables.
Je
joue,
ça
fait
un
effet
bœuf,
Le
veuf
toujours
en
deuil,
le
veuf,
Inconsolable,
Inconsolable.
C'est
la
revanche
du
vaincu,
C'est
la
revanche
du
cocu,
D'agir
ainsi
dès
qu'il
évoque,
Son
histoire.
Autant
qu'il
le
peut,
Il
tâche
de
la
rendre
un
peu,
Moins
équivoque,
Moins
équivoque.

LE PÊCHEUR

1 of 3
Bm
On
dirait
un
fanatique,
De
la
cause
halieutique,
Avec
sa
belle
canne
et,
1 of 5
G
Son
1 of 4
F#7
moulinet.
1 of 3
Bm
1 of 5
B7
Mais
s'il
1 of 3
Em
pêche,
c'est
pour
rire,
Et
l'on
peut
être
1 of 5
A7
certain,
Que
1 of 4
D
jamais
sa
poêle
à
1 of 5
G
frire,
Vit
le
plus
1 of 1
Em6
menu
fretin.
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
1 of 1
Em6
1 of 4
F#7
La
pêche,
à
ce
qu'on
raconte,
Pour
lui
n'est
en
fin
de
compte,
Qu'un
prétexte,
un
alibi,
On
connaît
pis
Un
truc,
un
moyen
plausible,
De
fuir
un
peu
son
chez-soi,
sévit
la
plus
nuisible,
Des
maritornes
qui
soient.
Avec
une
joie
maligne,
Il
monte
au
bout
de
sa
ligne,
Tout
un
tas
d'objets
divers,
Des
bouts
de
fer,
Des
paillassons,
des
sandales,
Des
vieilles
chaussettes
à
clous,
Des
noyés
faisant
scandale,
Aussitôt
qu'on
les
renfloue.
Si,
déçu
par
une
blonde,
Pensant
faire
un
trou
dans
l'onde,
Tu
tiens
plus
à
te
noyer,
Qu'à
te
mouiller,
Désespéré,
fais
en
sorte,
D'aller
piquer
ton
plongeon,
De
peur
qu'il
ne
te
ressorte,
A
l'écart
de
son
bouchon.
Quand
un
goujon
le
taquine,
Qu'un
gardon
d'humeur
coquine,
Se
laisse
pour
badiner,
Hameçonner,
Le
bonhomme
lui
reproche,
Sa
conduite
puérile,
Puis
à
sa
queue
il
accroche,
Un
petit
poisson
d'avril.
Mais
s'il
attrape
une
ondine,
L'une
de
ces
gourgandines,
Femme
mi-chair
mi-poisson,
Le
polisson
Coup
de
théâtre,
dévore,
Tout
cru
le
bel
animal
:
Une
cure
de
phosphore,
Ça
peut
pas
faire
de
mal.
Quand
il
mourra,
quand
la
Parque,
L'emmènera
dans
sa
barque,
En
aval
et
en
amont,
Truites,
saumons,
Le
crêpe
à
la
queue
sans
doute,
L'escorteront
chagrinés,
Laissant
la
rivière
toute,
Vide,
désempoissonnée.
Lors,
tombés
dans
la
disette,
Repliant
leurs
épuisettes,
Tout
penauds,
tout
pleurnicheurs,
Les
vrais
pêcheurs
Rentreront
chez
eux
bredouilles,
Danser
devant
le
buffet,
Se
faisant
traiter
d'andouilles,
Par
leur
compagne.
Bien
fait
!

SI SEULEMENT ELLE ÉTAIT JOLIE

Si
seulement
1 of 4
F
elle
était
jolie,
Je
1 of 1
F6
dirais
:
«
1 of 4
F
Tout
n'est
pas
perdu.
1 of 1
F6
Elle
est
1 of 4
F
folle,
c'est
entendu,
1 of 1
F6
Mais
quelle
beauté
1 of 5
A7
accomplie
!
»
Hélas
elle
1 of 3
Dm
est
plus
laide
bientôt,
Que
les
sept
péchés
capitaux,
Que
les
sept
1 of 5
A7
péch
1 of 3
Dm
-és
capitaux.
1 of 5
C7
1 of 4
F
Si
seulement
elle
avait
des
formes,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
est
moche,
c'est
entendu,
Mais
c'est
Vénus,
copie
conforme.
»
Malheureusement,
c'est
désolant,
C'est
le
vrai
squelette
ambulant,
C'est
le
vrai
squelette
ambulant.
Si
seulement
elle
était
gentille,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
est
plate,
c'est
entendu,
Mais
c'est
la
meilleure
des
filles.
»
Malheureusement
c'est
un
chameau,
Un
succube,
tranchons
le
mot,
Un
succube,
tranchons
le
mot.
Si
elle
était
intelligente,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
est
vache,
c'est
entendu,
Mais
c'est
une
femme
savante.
»
Malheureusement
elle
est
très
bête,
Et
tout
à
fait
analphabète,
Et
tout
à
fait
analphabète.
Si
seulement
l'était
cuisinière,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
est
sotte,
c'est
entendu,
Mais
quelle
artiste
culinaire
!
»
Malheureusement
sa
chère
m'a,
Pour
toujours
gâté
l'estomac,
Pour
toujours
gâté
l'estomac.
Si
seulement
elle
était
fidèle,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
m'empoisonne,
c'est
entendu,
Mais
c'est
une
épouse
modèle.
»
Malheureusement
elle
est,
papa,
Folle
d'un
cul
qu'elle
n'a
pas,
Folle
d'un
cul
qu'elle
n'a
pas
!
Si
seulement
l'était
moribonde,
Je
dirais
:
«
Tout
n'est
pas
perdu,
Elle
me
trompe,
c'est
entendu,
Mais
elle
va
quitter
le
monde.
»
Malheureusement
jamais
elle
tousse
:
Elle
nous
enterrera
tous,
Elle
nous
enterrera
tous
!

LE REVENANT

1 of 4
E7
Calme,
1 of 5
A
confortable,
officiel,
1 of 4
C#7
En
un
mot
1 of 3
F#m
résidentiel,
1 of 3
C#m
Tel
était
1 of 4
D
le
cimetière
où,
Cet
1 of 5
A
imbécile
avait
1 of 5
B7
son
trou.
1 of 4
E7
Comme
il
ne
1 of 5
C
reconnaissait
pas,
Le
1 of 4
E7
bien-fondé
de
son
1 of 3
Am
trépas,
1 of 3
Em
L'a
voulu
1 of 4
F
faire,
aberration
!
Sa
1 of 5
C
petite
1 of 3
Fm
résurr
1 of 5
C
-ect
1 of 5
G7
-ion.
1 of 5
C
Les
vieux
morts,
les
vieux
«
ici-gît
»,
Les
braves
sépulcres
blanchis,
Insistèrent
pour
qu'il
revînt,
Sur
sa
décision
mais
en
vain.
L'ayant
astiquée,
il
remit,
Sur
pied
sa
vieille
anatomie,
Et
tout
pimpant,
tout
satisfait,
Prit
la
clef
du
champ
de
navets.
Chez
lui
s'en
étant
revenu,
Son
chien
ne
l'a
pas
reconnu
Et
lui
croque
en
deux
coups
de
dents,
Un
des
os
les
plus
importants.
En
guise
de
consolation,
Pensa
faire
une
libation,
Boire
un
coup
de
vin
généreux,
Mais
tous
ses
tonneaux
sonnaient
creux.
Quand
dans
l'alcôve
il
est
entré,
Embrasser
sa
veuve
éplorée,
Il
jugea
d'un
simple
coup
d'œil,
Qu'elle
ne
portait
plus
son
deuil.
Il
la
trouve
se
réchauffant,
Avec
un
salaud
de
vivant,
Alors
chancelant
dans
sa
foi,
Mourut
une
seconde
fois.
La
commère
au
potron-minet,
Ramassa
les
os
qui
traînaient
Et
pour
une
bouchée
de
pain,
Les
vendit
à
des
carabins.
Et,
depuis
lors,
ce
macchabée,
Dans
l'amphithéâtre
tombé,
Malheureux,
poussiéreux,
transi,
Chante
:
«
Ah
!
ce
qu'on
s'emmerde
ici
»
!

L'ANTÉCHRIST

1 of 5
C
Je
ne
suis
pas
du
tout,
l'antéchrist
de
1 of 5
G7
service,
1 of 5
C
J'ai
1 of 3
Am
même
pour
Jésus
et
pour
son
1 of 4
E7
sacrifice
1 of 3
Am
Un
1 of 4
F
brin
d'admiration,
1 of 5
C
soit
dit
sans
1 of 5
B7
ironie,
1 of 4
E
Car
1 of 5
A
cela
ne
doit
pas
1 of 4
E
être
une
1 of 5
A
sinécure,
1 of 4
E
Non,
que
1 of 4
F
de
se
laisser
1 of 5
C
cracher
à
la
figure
1 of 4
E7
1 of 5
A7
Par
la
1 of 4
F
1 of 3
F#dim
canaille
et
1 of 5
C
la
racaille
1 of 4
E7
réu
1 of 3
Am
-nies
1 of 5
G7
-.
Bien
sûr
il
est
normal
que
la
foule
révère
Ce
héros
qui
jadis
parti
pour
aller
faire
L'alpiniste
avant
l'heure,
en
haut
du
Golgotha,
En
portant
sur
l'épaule
une
croix
accablante,
En
méprisant
l'insulte
et
le
remonte
pente,
Et
sans
aucun
bravo
qui
le
réconfortât
!
Bien
sûr
autour
du
front
la
couronne
d'épines,
L'éponge
trempée
dans
Dieu
sait
quelle
bibine,
Et
les
clous
enfoncés,
dans
les
pieds
et
les
mains,
C'est
très
inconfortable
et
ça
vous
tarabuste,
Même
si
l'on
est
brave
et
si
l'on
est
robuste,
Et
si
le
paradis
est
au
bout
du
chemin.
Bien
sûr,
mais
il
devait
défendre
son
prestige,
Car
il
était
le
fils
du
ciel,
l'enfant
prodige,
Il
était
le
Messie
et
ne
l'ignorait
pas.
Entre
son
père
et
lui,
c'était
l'accord
tacite
:
Tu
montes
sur
la
croix
et
je
te
ressuscite
!
On
meurt
de
confiance
avec
un
tel
papa.
Il
a
donné
sa
vie
sans
doute
mais
son
zèle
Avait
une
portée
quasi
universelle
Qui
rendait
le
supplice
un
peu
moins
douloureux.
Il
savait
que
dans
chaque
église,
il
serait
tête
D'affiche
et
qu'il
aurait
son
portrait
en
vedette,
Entouré
des
élus,
des
saints,
des
bienheureux.
En
se
sacrifiant
il
sauvait
tous
les
hommes.
Du
moins
le
croyait-il
!
Au
point
nous
en
sommes,
On
peut
considérer
qu'il
s'est
fichu
dedans.
Le
jeu
si
j'ose
dire,
en
valait
la
chandelle.
Bon
nombre
de
chrétiens
et
même
d'infidèles,
Pour
un
but
aussi
noble
en
auraient
fait
autant
(Cela
dit
je
ne
suis
pas
l'Antéchrist
de
service)

TANT QU'IL Y A DES PYRÉNÉES

1 of 3
Em
Frapper
le
gros
Mussolini,
1 of 5
B7
Même
avec
1 of 3
Em
un
macaroni,
1 of 5
B7
Le
1 of 3
Em
Romain
qui
jouait
à
ça,
Se
voyait
privé
de
1 of 3
Am7
pizza.
1 of 5
B7
1 of 3
Em
1 of 3
Dm
Après
le
Frente
1 of 5
A7
Popular,
1 of 3
Dm
L'hidalgo
non
capitulard
1 of 5
A7
1 of 3
Am
Qui
s'avisait
de
dire
«
niet
»,
Mourait
au
son
des
1 of 5
B7
castagnettes.
1 of 4
E7
1 of 5
G7
J'ai
1 of 5
C
conspué
Franco
la
guitare
1 of 5
G7
en
bataille,
1 of 5
C
Durant
pas
mal
1 of 5
A7
d'années
(Bis)
1 of 3
Dm
1 of 5
A7
1 of 3
Dm
Faut
dire
1 of 4
E7
qu'entre
nous
deux,
simple
petit
détail,
1 of 3
Am
1 of 4
E7
1 of 3
Am
1 of 4
F
Y'avait
les
1 of 5
C
Pyréné
1 of 5
Bb7
-es
!
1 of 5
A7
(Bis)
1 of 4
D
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 3
Em
Qui
crachait
sur
la
croix
1 of 5
B7
gammée,
Dans
une
1 of 3
Em
mine
était
sommé
1 of 5
B7
De
1 of 3
Em
descendre
extraire
du
sel,
Pour
assaisonner
1 of 3
Am7
les
1 of 5
B7
bretzels.
1 of 3
Em
1 of 3
Dm
Avant
que
son
jour
ne
1 of 5
A7
décline,
Qui
1 of 3
Dm
s'élevait
contre
Staline
1 of 5
A7
1 of 3
Am
Filait
manu
militari,
Aux
1 of 5
B7
sports
d'hiver
en
Sibérie
1 of 4
E7
1 of 5
G7
J'ai
1 of 5
C
conspué
Franco
la
guitare
1 of 5
G7
en
bataille,
1 of 5
C
Durant
pas
mal
1 of 5
A7
d'années
(Bis)
1 of 3
Dm
1 of 5
A7
1 of 3
Dm
Faut
dire
1 of 4
E7
qu'entre
nous
deux,
simple
petit
détail,
1 of 3
Am
1 of 4
E7
1 of 3
Am
1 of 4
F
Y'avait
les
1 of 5
C
Pyrén
1 of 5
Bb7
-ées
!
1 of 5
A7
(Bis)
1 of 4
D
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 3
Em
Aux
quatre
coins
du
monde
1 of 5
B7
encore,
Qui
se
lève
et
1 of 3
Em
crie
:
«
Pas
d'accord
!
»
1 of 5
B7
En
1 of 3
Em
un
tournemain
se
fait
cou-Per
le
sifflet,
1 of 3
Am7
tordre
le
1 of 5
B7
cou.
1 of 3
Em
1 of 3
Dm
Dans
mon
village,
on
peut
à
1 of 5
A7
l'heure,
Qu'il
est,
1 of 3
Dm
sans
risque
de
malheur,
1 of 5
A7
1 of 3
Am
Brandir
son
drapeau
quel
qu'il
soit,
Mais
jusques
1 of 5
B7
à
quand
?
Chi
lo
?
1 of 4
E7
1 of 5
G7
J'ai
1 of 5
C
conspué
Franco
la
guitare
1 of 5
G7
en
bataille,
1 of 5
C
Durant
pas
mal
1 of 5
A7
d'années
(Bis)
1 of 3
Dm
1 of 5
A7
1 of 3
Dm
Faut
dire
1 of 4
E7
qu'entre
nous
deux,
simple
petit
détail,
1 of 3
Am
1 of 4
E7
1 of 3
Am
1 of 4
F
Y'avait
les
1 of 5
C
Pyrén
1 of 5
Bb7
-ées
!
1 of 5
A7
(Bis)
1 of 4
D
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 5
A7
S'eng
1 of 4
D
-ager
par
le
mot,
trois
couplets
un
1 of 5
A7
refrain,
1 of 4
D
Par
le
biais
du
1 of 5
B7
micro,
(Bis)
1 of 3
Em
1 of 5
B7
1 of 3
Em
Ça
1 of 4
F#7
s'fait
sur
une
jambe
et
ça
n'engage
à
rien,
1 of 3
Bm
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
Et
peut
rapporter
1 of 4
D
1 of 5
C7
gros.
1 of 5
B7
(Bis)
1 of 4
E7
1 of 5
A7
1 of 4
D
1 of 5
A7
1 of 4
D

CHANSONNETTE A CELLE QUI RESTE PUCELLE

1 of 3
Am
Jadis
la
mineure
perdait
1 of 4
E
son
honneur
au
moindre
1 of 5
A
faux
pas
1 of 3
Dm
Ces
mœurs
1 of 5
G7
n'ont
plus
cours,
de
nos
jours,
1 of 5
C
c'est
la
gourde
qui
ne
le
fait
pas
1 of 5
B7
1 of 4
E
1 of 5
A
Toute
ton
école
petite
1 of 3
Dm
rigole,
1 of 5
G7
qu'encore
à
quinze
ans
1 of 5
C
1 of 3
F#m7
Tu
1 of 3
Dm
sois
vierge
et
sage,
fidèle
à
1 of 3
Am
l'usage
caduc
à
1 of 4
E
présent
1 of 3
Am
1 of 3
Am
Malgré
les
exemples
de
gosses
1 of 4
E
plus
amples
informées
1 of 5
A
que
toi
1 of 3
Dm
Et
1 of 5
G7
qu'on
dépucelle
avec
leur
1 of 5
C
crécelle
au
bout
de
1 of 5
B7
leurs
doigts
1 of 4
E
Chacun
1 of 5
A
te
brocarde
de
ce
que
tu
1 of 3
Dm
gardes
ta
fleur
1 of 5
G7
d'oranger
1 of 5
C
1 of 3
F#m7
Pour
1 of 3
Dm
la
bonne
cause
et
chacune
glose
1 of 3
Am
sur
tes
préjugés
1 of 4
E
1 of 3
Am
Et
1 of 3
Am
tu
sers
de
cible,
mais
reste
1 of 4
E
insensible
aux
1 of 5
A
propos
moqueurs
1 of 3
Dm
Aux
1 of 5
G7
traits
à
la
gomme,
comporte
toi
1 of 5
C
comme
te
le
dit
ton
1 of 5
B7
cœur
1 of 4
E
Quoi
que
1 of 5
A
l'on
raconte,
y'a
pas
plus
1 of 3
Dm
de
honte
à
se
refuser
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 3
F#m7
Ni
1 of 3
Dm
plus
de
mérite,
d'ailleurs
1 of 3
Am
ma
petite,
qu'à
se
1 of 4
E
faire
baiser
1 of 3
Am
Certes,
1 of 3
Am
s'il
te
presse
la
soif
1 of 4
E
de
caresses,
cours,
1 of 5
A
saute
avec
les
1 of 3
Dm
1 of 5
G7
Vénus
de
Panurge,
va
mais
1 of 5
C
si
rien
n'urge,
faut
pas
1 of 5
B7
t'emballer
1 of 4
E
Mais,
si
1 of 5
A
tu
succombes,
sache
surtout
1 of 3
Dm
qu'on
peut
être
passée
par
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 3
F#m7
Onze
1 of 3
Dm
mille
verges
et
1 of 3
Am
demeurer
vierge,
paradoxe
à
1 of 4
E
part
1 of 3
Am

LA LÉGION D'HONNEUR

intro
:
Lam
Do
Mi
Tous
les
Brummel,
1 of 3
Am
les
dandys,
les
1 of 5
C
gandins,
il
les
1 of 4
E
considérait
avec
1 of 3
Am
dédain
1 of 5
C
1 of 4
E
Faisant
peu
d'cas
de
1 of 5
C
l'élégance
il
s'ha-
billait
1 of 5
G7
toujours
au
1 of 5
C
décrochez-moi-ça
1 of 4
E
Au
combat,
pour
1 of 3
Am
s'en
servir
de
1 of 5
C
liquette,
sous
1 of 4
E
un
déluge
d'obus,
de
1 of 3
Am
roquettes,
1 of 5
C
1 of 4
E
Il
conquit
un
1 of 5
C
oriflamme
1 of 5
C7
teuton.
1 of 4
F
Cet
acte
1 of 3
Fm
lui
1 of 5
C
valut
le
1 of 5
G7
grand
cordon.
1 of 5
C
Mais
1 of 4
F
il
perdit
le
1 of 5
C
privilè
1 of 5
G7
-ge
1 of 5
C
de,
1 of 4
F
s'aller
vêtir
à
1 of 5
C
la
1 of 5
G7
six-quatre-deu
1 of 5
A7
-x,
Car
ça
1 of 3
Dm
la
fout
mal
1 of 3
Am
saperlipopette,
d'avoir
des
1 of 5
B7
faux
plis,
des
trous
à
ses
bas,
1 of 4
E
De
1 of 4
F
mettre
un
ruban
sur
1 of 5
C
la
1 of 5
G7
salopette.
La
1 of 5
C
légion
1 of 4
F
d'honneur
ça
1 of 5
C
pardonne
pas.
1 of 5
G7
1 of 5
C
1 of 4
E
L'âme
du
bon
feu
maistre
Jehan
Cotart,
se
réincarnait
chez
ce
vieux
fêtard.
Tenter
de
l'empêcher
de
boire
un
pot,
c'était
ni
plus
ni
moins
risquer
sa
peau.
Un
soir
d'intempérance,
à
son
insu,
il
éteignit
en
pissotant
dessus
Un
simple
commencement
d'incendie.
On
lui
flanqua
le
mérite,
pardi
!
Depuis
que
n'est
plus
vierge
son
revers,
il
s'interdit
de
marcher
de
travers.
Car
ça
la
fout
mal
d'aller
dans
les
vignes,
dites
du
seigneur,
faire
des
faux
pas
Quand
on
est
marqué
du
fatal
insigne.
La
légion
d'honneur
ça
pardonne
pas.
Grand
peloteur
de
fesses
convaincu,
passé
maître
en
l'art
de
la
main
au
cul,
Son
dada
c'était
que
la
femme
eut
le,
bas
de
son
dos
tout
parsemé
de
bleus.
En
vue
de
la
palper
d'un
geste
obscène,
il
a
plongé
pour
sauver
de
la
Seine
Une
donzelle
en
train
de
se
noyer,
dame
!
aussi
sec
on
vous
l'a
médaillé.
Ce
petit
hochet
à
la
boutonnière,
vous
le
condamne
à
de
bonnes
manières.
Car
ça
la
fout
mal
avec
la
rosette,
de
tâter,
flatter,
des
filles
les
appas
La
louche
au
valseur;
pas
de
ça
Lisette
!
La
légion
d'honneur
ça
pardonne
pas.
Un
brave
auteur
de
chansons
malotru,
avait
une
tendance
à
parler
cru,
Bordel
de
dieu,
con,
pute,
et
caetera,
ornaient
ses
moindres
tradérideras.
Sa
muse
un
soir
d'un
derrière
distrait,
pondit,
elle
ne
le
fit
pas
exprès,
Une
rengaine
sans
gros
mots
dedans,
on
vous
le
chamarra
tambour
battant.
Et
maintenant
qu'il
porte
cette
croix,
proférer
«
merde
»
il
n'en
a
plus
le
droit.
Car
ça
la
fout
mal
de
mettre
à
ses
lèvres,
de
grand
commandeur,
des
termes
trop
bas,
D'chanter
l'grand
vicaire
et
les
trois
orfèvres.
La
légion
d'honneur
ça
pardonne
pas.

S'FAIRE ENCULER

La
1 of 4
D
lune
1 of 4
F#7
s'attristait.
On
comprend
sa
tristesse
1 of 3
Bm
On
1 of 4
D
tapait
plus
dedans.
1 of 4
F#7
Elle
s'demandait
quand
est-ce
1 of 3
Bm
1 of 4
D
Qu'on
va
s'rappeler
de
1 of 4
E7
m'enculer
1 of 5
A7
?
1 of 4
D
Dans
mon
affreux
jargon,
carence
inexplicable,
Brillait
par
son
absence
un
des
pires
vocables
C'est
:
«
enculé
».
Lacune
comblée.
Lâcher
ce
terme
bas,
Dieu
sait
ce
qu'il
m'en
coûte,
La
chose
ne
me
gêne
pas
mais
le
mot
me
dégoûte,
J'suis
désolé
d'dire
enculé.
Oui
mais
depuis
qu'Adam
se
fit
charmer
par
Eve
L'éternel
féminin
nous
emmerde
et
je
rêve
Parfois
d'aller
m'faire
enculer.
Sous
les
coups
de
boutoir
des
ligues
féministes
La
moitié
des
messieurs
brûle
d'être
onaniste,
L'autre
d'aller
s'faire
enculer.
A
force
d'être
en
butte
au
tir
des
suffragettes
En
son
for
intérieur
chacun
de
nous
projette
D'hélas
aller
s'faire
enculer.
Quand
on
veut
les
trousser,
on
est
un
phallocrate,
Quand
on
ne
le
veut
point,
un
émule
de
Socrate,
Reste
d'aller
s'faire
enculer.
Qu'espèrent
en
coassant
des
légions
de
grenouilles
?
Que
le
royaume
de
France
enfin
tombe
en
quenouille,
Qu'on
coure
aller
s'faire
enculer
?
Y
a
beaux
jours
que
c'est
fait
devant
ces
tyrannettes,
On
danse
comme
des
pantins,
comme
des
marionnettes
Au
lieu
d'aller
s'faire
enculer.
Pompadour,
Montespan,
La
Vallière
et
j'en
passe
Talonnèrent
le
roi
qui
marchait
tête
basse
Souhaitant
aller
s'faire
enculer.
A
de
rares
exceptions,
nom
d'un
chien,
ce
sont
elles
Qui
toujours
mine
de
rien
déclenchent
la
bagatelle
;
Il
faut
aller
s'faire
enculer.
Oui
la
plupart
du
temps
sans
aucune
équivoque
En
tortillant
du
cul
ces
dames
nous
provoquent,
Mieux
vaut
aller
s'faire
enculer.
Fatigué
de
souffrir
leur
long
réquisitoire
Ayant
en
vain
cherché
d'autres
échappatoires,
Je
vais
aller
m'faire
enculer.
D'à
partir
de
ce
soir
cessant
d'croquer
la
pomme
J'embarque
pour
Cythère
en
passant
par
Sodome,
Afin
d'aller
m'faire
enculer.
Afin
qu'aucune
de
vous
mesdames
n'imagine
Que
j'ai
du
parti
pris,
que
je
suis
misogyne,
Avant
d'aller
m'faire
enculer
J'avoue
publiquement
que
vous
êtes
nos
égales,
Qu'il
faut
valider
ça
dans
une
formule
légale,
J'suis
enculé
mais
régulier.
En
vertu
d'quel
pouvoir,
injustes
que
nous
sommes,
Vous
refuse-t-on
les
droits
que
l'on
accorde
aux
hommes,
Comme
d'aller
s'faire
enculer.

HONTE A QUI PEUT CHANTER

intro
:
Mim
Fa#7
Si7
Mim
Fa#7
Si7
1 of 3
Em
Honte
a
cet
effronté
qui
peut
1 of 4
F#7
chanter
pendant
que
Rome
1 of 5
B7
brûle,
elle
brûle
1 of 3
Em
tout
l'
1 of 4
D7
temps...
1 of 5
G
1 of 5
B7
1 of 3
Em
Honte
a
qui
malgré
tout
fredonne
des
1 of 4
F#7
chansons,
à
Gavroche,
1 of 5
B7
à
Mimi
Pinson.
1 of 3
Em
1 of 4
D
1 of 3
Em
1 of 5
C
En
mil
neuf
cent
trente-sept
que
faisiez-vous
mon
cher.
1 of 4
D7
J'avais
la
1 of 5
G7
fleur
1 of 5
C
de
l'âge
et
la
tête
légère,
1 of 4
D7
1 of 5
G7
1 of 3
Dm
Et
l'Espagne
flambait
dans
un
grand
feu
grégeois.
1 of 4
E
Je
1 of 3
Am
chantais,
et
j'étais
1 of 3
Em
pas
le
seul
«
Y
a
d'la
1 of 4
F#7
joie
».
1 of 5
B7
(au
refrain)
Et
dans
l'année
quarante
mon
cher
que
faisiez-vous
?
Les
teutons
forçaient
la
frontière,
et
comme
un
fou,
Et
comme
tout
un
chacun,
vers
le
sud,
je
fonçais,
en
chantant
«
Tout
ça,
ça
fait
d'excellents
français
».
(au
refrain)
A
l'heure
de
Pétain,
à
l'heure
de
Laval,
que
faisiez-vous
mon
cher
en
plein
dans
la
rafale
?
Je
chantais,
et
les
autres
ne
s'en
privaient
pas,
«
Bel
ami
»,
«
Seul
ce
soir
»,
«
J'ai
pleuré
sur
tes
pas
».
(au
refrain)
Mon
cher,
un
peu
plus
tard,
que
faisait
votre
glotte,
quand
en
Asie
ça
tombait
comme
à
Gravelotte
?
Je
chantais,
il
me
semble,
ainsi
que
tout
un
tas,
de
gens,
«
Le
déserteur
»,
«
Les
croix
»,
«
Quand
un
soldat
».
(au
refrain)
Que
faisiez-vous
mon
cher
au
temps
de
l'Algérie,
quand
Brel
était
vivant
qu'il
habitait
paris
?
Je
chantais,
quoique
désolé
par
ces
combats,
«
La
valse
à
mille
temps
»
et
«
Ne
me
quitte
pas
».
(au
refrain)
Le
feu
de
la
ville
éternelle
est
éternel.
Si
Dieu
veut
l'incendie,
il
veut
les
ritournelles.
A
qui
fera-t-on
croire
que
le
bon
populo,
quand
il
chante
quand
même,
est
un
parfait
salaud
?
(au
refrain)

LE PROGRÈS

1 of 5
C
Que
le
progrès
1 of 3
Em
soit
1 of 3
Am
salutaire,
1 of 5
C
C'est
entendu,
1 of 4
D7
c'est
entendu.
1 of 5
G
1 of 4
E7
1 of 3
Am
Mais
ils
feraient
mieux
de
se
taire,
Ceux
qui
disent
que
le
presbytère
1 of 4
E
1 of 5
B7
1 of 4
E
1 of 5
G7
1 of 5
C
De
son
charme
du
vieux
1 of 5
C7
temps
passé
n'a
rien
1 of 4
F
perdu,
N'a
1 of 3
Fm
rien
1 of 5
C
perdu.
1 of 5
G7
1 of 5
C
Supplantés
par
des
betteraves,
Les
beaux
lilas
!
Les
beaux
lilas
!
Sans
mentir,
il
faut
être
un
brave,
Fourbe
pour
dire
d'un
ton
grave,
Que
le
jardin
du
curé
garde
tout
son
éclat,
Tout
son
éclat.
Entre
les
tours
monumentales,
Toujours
croissant,
toujours
croissant,
Qui
cherche
sa
maison
natale,
Se
perd
comme
dans
un
dédale.
Au
mal
du
pays,
plus
aucun
remède
à
présent,
Remède
à
présent.
C'est
de
la
malice
certaine,
C'est
inhumain
!
C'est
inhumain
!
Ils
ont
asséché
la
fontaine,
les
belles
samaritaines
Nous
faisaient
boire,
en
été,
l'eau
fraîche
dans
leurs
mains,
Fraîche
dans
leurs
mains.
Ils
ont
abattu,
les
vandales,
Et
sans
remords,
et
sans
remords,
L'arbre
couvert
en
capitales,
De
noms
d'amants
:
c'est
un
scandale
!
Les
amours
mortes
n'ont
plus
de
monuments
aux
morts,
Monuments
aux
morts.
L'a
fait
des
affaires
prospères,
Le
ferrailleur,
le
ferrailleur,
En
fauchant
les
vieux
réverbères.
Maintenant
quand
on
désespère,
On
est
contraint
et
forcé
d'aller
se
pendre
ailleurs,
Se
pendre
ailleurs.
Et
c'est
ce
que
j'ai
fait
sur
l'heure,
Et
sans
délai,
et
sans
délai.
Le
coq
du
clocher
n'est
qu'un
leurre,
Une
girouette
de
malheur(e).
Ingrate
patrie,
tu
n'auras
pas
mes
feux
follets,
Mes
feux
follets.
Que
le
progrès
soit
salutaire,
C'est
entendu,
c'est
entendu.
Mais
ils
feraient
mieux
de
se
taire,
Ceux
qui
disent
que
le
presbytère
De
son
charme
du
vieux
temps
passé
n'a
rien
perdu,
N'a
rien
perdu.

L'ORPHELIN

1 of 4
F#7
Sauf
dans
le
1 of 3
Bm
cas
1 of 4
F#7
fréquent
1 of 3
Bm
hélas,
1 of 5
A7
ce
sont
de
1 of 4
D
vrais
1 of 5
A7
dégueulasses
1 of 4
D
On
ne
devrait
1 of 5
G
perdre
1 of 4
F#7
jamais,
1 of 3
Bm
Ses
père
et
mère
bien
sûr
1 of 4
E7
mais
1 of 3
Fdim
1 of 4
F#7
1 of 5
A7
A
moins
d'être
un
1 of 4
D
petit
1 of 5
A7
malin,
1 of 4
D
qui
meurt
avant
1 of 4
D
d'être
orphelin
1 of 3
Fdim
1 of 4
F#7
1 of 4
F#7
Ou
un
1 of 5
B7
infortuné
1 of 3
Em
bâtard,
Ça
nous
pend
au
nez
tôt
1 of 3
Bm
ou
tard.
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
Quand
se
drapant
dans
un
linceul,
Ses
parents
le
laisse
tout
seul,
Le
petit
orphelin
ma
fois,
Est
bien
à
plaindre,
toutefois,
Sans
aller
jusqu'à
décréter,
Qu'il
devient
un
enfant
gâté
Disons
que
dans
son
affliction,
Il
trouve
des
compensations.
D'abord
au
dessert
aussitôt,
La
meilleure
part
du
gâteau,
Et
puis
plus
d'école
pardi,
La
semaine
aux
quatre
jeudis.
On
le
traite
comme
un
pacha,
A
sa
place
on
fouette
le
chat,
Et
le
trouvant
très
chic
en
deuil,
Les
filles
lui
font
des
clins
d'œil.
Il
serait
par
trop
saugrenu,
D'énumérer
par
le
menu
Les
faveurs
et
les
passe-droits,
Qu'en
l'occurrence
on
lui
octroie
Tirant
même
un
tel
bénéfice,
En
perdant
leurs
parents
des
fils,
Dénaturés
regrettent
de,
N'en
avoir
à
perdre
que
deux
Hier
j'ai
dit
à
un
animal,
De
flic
qui
me
voulait
du
mal,
«
Je
suis
orphelin,
savez-vous
?
»
Il
me
répondit
:
«
je
m'en
fout
».
J'aurais
eu
quarante
ans
de
moins,
Je
suis
sûr
que
par
les
témoins,
La
brute
aurait
été
mouchée,
Mais
ces
lâches
n'ont
pas
bougé.
Aussi
mon
enfant
si
tu
dois,
Être
orphelin
dépêche
toi,
Tant
qu'à
perdre
tes
chères
parents,
Petit,
n'attends
pas
d'être
grand,
L'orphelin
d'âge
canonique,
Personne
ne
le
plaint
bernique
!
Et
pour
tout
le
monde
il
demeure,
Orphelin
de
la
onzième
heure.
Celui
qui
a
fait
cette
chanson,
A
voulu
dire
à
sa
façon,
Que
la
perte
des
vieux
est
par-Fois
perte
sèche,
blague
à
part.
Avec
l'âge
c'est
bien
normal,
Les
plaies
du
cœur
guérissent
mal,
Souventes
fois
même,
salut,
Elles
ne
se
referment
plus

LES CHÂTEAUX DE SABLE

1 of 4
D
Je
chante
la
petite
guerre,
des
braves
enfants
de
1 of 3
F#m
naguère,
1 of 3
Bm
qui
sur
1 of 3
F#m
la
1 of 3
Bm
plage
1 of 5
B7
ont
bataillé
1 of 3
Em
1 of 3
Em
Pour
sauver
un
château
de
sable,
et
ses
1 of 3
Em
rempa
1 of 5
A
-rts
infranchissables,
qu'une
vague
1 of 4
D
alla
1 of 3
Bm
-it
balayer
1 of 3
Em
1 of 5
A
1 of 4
D
J'en
étais
l'arme
à
la
bretelle,
retranché
dans
la
citadelle,
de
pied
ferme
nous
attendions
Une
cohorte
Sarrasine,
partie
de
la
côte
voisine,
à
l'assaut
de
notre
bastion
A
cent
pas
de
sur
la
dune,
en
attendant
que
la
fortune,
des
armes
sourie
aux
vainqueurs
Languissant
d'être
courtisées,
nos
promises
nos
fiancées,
préparaient
doucement
leur
cœur
Tout
à
coup,
l'armada
sauvage,
déferla
sur
notre
rivage,
avec
ses
lances,
ses
pavois
Pour
commettre
force
rapine,
et
même
enlever
nos
sabines,
plus
belles
que
les
leurs
ma
foi
La
mêlée
fut
digne
d'Homère,
et
la
défaite
bien
amère,
à
l'ennemi
pourtant
nombreux
Qu'on
battit
à
plate
couture,
qui
partit
en
déconfiture,
en
déroute
en
sauve
qui
peut
Oui
cette
horde
de
barbares,
que
notre
fureur
désempare,
fit
retraite
avec
ses
vaisseaux
En
emportant
pour
tout
trophée,
moins
que
rien
deux
balles
crevées,
trois
raquettes,
quatre
cerceaux
Après
la
victoire
fameuse,
en
chantant
l'air
de
Sambre
et
Meuse,
et
de
la
Marseillaise
O
gué
On
courut
vers
la
récompense,
que
le
joli
sexe
dispense,
aux
petits
héros
fatigués
Tandis
que
tout
bas
à
l'oreille,
de
nos
Fanny,
de
nos
Mireille,
on
racontait
notre
saga
Qu'au
doigt
on
leur
passait
la
bague,
surgit
une
espèce
de
vague,
que
personne
ne
remarqua
Au
demeurant
ce
n'était
qu'une,
vague
sans
amplitude
aucune,
une
vaguelette
égarée
Mais
en
atteignant
au
rivage,
elle
causa
plus
de
ravages,
de
dégâts
qu'un
raz-de-marée
Expéditive
la
traîtresse,
investit
notre
forteresse,
la
renversant
la
détruisant
Adieu
donjons,
tours
et
courtines,
que
quatre
gouttes
anodines,
avaient
effacés
en
passant
A
quelques
temps
de
nous
sommes,
allés
mener
parmi
les
hommes,
d'autres
barouds
plus
décevants
Allés
mener
d'autres
campagnes,
les
châteaux
sont
plus
d'Espagne
et
de
sable
qu'auparavant
Quand
je
vois
lutter
sur
la
plage,
des
soldats
à
la
fleur
de
l'âge,
je
ne
les
décourage
pas
Quoique
je
sache
ayant
naguère,
livré
moi-même
cette
guerre,
l'issue
fatale
du
combat
Je
sais
que
malgré
leur
défense,
leur
histoire
est
perdue
d'avance,
mais
je
les
laisse
batailler
Pour
sauver
un
château
de
sable,
et
ses
remparts
infranchissables,
qu'une
vague
va
balayer.

JEANNE MARTIN

Intro
:
Mim
La7
Si7
Mi7
La7
Fa#7
1 of 3
Bm
La
petite
presqu'île
jadis
bien
1 of 4
F#7
tranquille
moi
je
suis
1 of 3
Bm
natif
1 of 4
F#7
Soit
dit
1 of 3
Bm
sans
couillonnades
avait
le
nom
d'un
1 of 5
A
ad-jectif
1 of 4
F#7
démonstratif
1 of 3
Bm
1 of 4
D
1 of 5
G
Moi
personnellement
que
je
meurs
si
je
mens
1 of 3
F#m
ça
m'était
bien
égal
1 of 5
G
1 of 4
F#7
J'étais
pas
1 of 3
Em
chatouillé
j'étais
pas
1 of 3
Bm
humilié
dans
mon
1 of 5
A7
honneur
local
1 of 4
F#7
Mais
voyant
1 of 3
Bm
d'l'infamie
dans
cette
homonymie
des
1 of 4
F#7
bougres
s'en
sont
1 of 3
Bm
plaints
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
Tellement
que
bientôt
on
reforma
1 of 5
A
l'ortho-graphe
1 of 4
F#7
du
nom
1 of 3
Bm
du
1 of 4
F#7
patelin
1 of 3
Bm
1 of 5
A7
Et
1 of 4
D
j'eus
ma
première
1 of 5
A7
tristesse,
1 of 4
D7
d'Olympio
1 of 5
G
1 of 3
Em
Déférence
gardée
envers
le
1 of 3
Gm
père
Hugo
1 of 5
A7
Si
1 of 4
D
faire
se
1 of 5
A7
peut,
1 of 3
Bm
attendez
un
1 of 3
F#m
peu,
1 of 5
G
Messieurs
les
édiles
1 of 4
D
1 of 5
B7
Que
1 of 3
Em
l'on
soit
passé,
1 of 5
A7
pour
1 of 4
D
débaptiser,
1 of 5
B7
nos
1 of 4
E
petites
1 of 5
A7
villes
1 of 4
D
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
La
chère
vieille
rue
mon
père
1 of 4
F#7
avait
cru,
on
ne
peut
plus
1 of 3
Bm
propice
1 of 4
F#7
D'aller
1 of 3
Bm
construire
sa
petite
maison
1 of 5
A
s'a-ppelait
rue
de
1 of 4
F#7
l'hospice
1 of 3
Bm
1 of 4
D
1 of 5
G
Se
mettre
en
quête
d'un
nom
d'rue
plus
1 of 3
F#m
opportun,
ne
se
concevait
1 of 5
G
pas
1 of 4
F#7
On
1 of 3
Em
n'pouvait
trouver
mieux
vu
qu'un
1 of 3
Bm
asile
de
vieux,
1 of 5
A7
florissait
dans
le
bas
1 of 4
F#7
Les
anciens
1 of 3
Bm
combattants
tous
comme
un
seul
1 of 4
F#7
sortant,
de
leur
vieux
trou
1 of 3
Bm
d'obus
1 of 4
F#7
Firent
1 of 3
Bm
tant
qu'à
la
fin
la
rue
1 of 5
A
d'l'hospice
1 of 4
F#7
devint,
la
1 of 3
Bm
rue
1 of 4
F#7
Henri
Barbusse
1 of 3
Bm
1 of 5
A7
Et
1 of 4
D
j'eus
ma
deuxième
1 of 5
A7
tristesse,
1 of 4
D7
d'Olympio
1 of 5
G
1 of 3
Em
Déférence
gardée
envers
le
1 of 3
Gm
père
Hugo
1 of 5
A7
Si
1 of 4
D
faire
se
1 of 5
A7
peut,
1 of 3
Bm
attendez
un
1 of 3
F#m
peu,
1 of 5
G
héros
incongrus
1 of 4
D
1 of 5
B7
Que
1 of 3
Em
l'on
soit
passé,
1 of 5
A7
pour
1 of 4
D
débaptiser,
1 of 5
B7
nos
1 of 4
E
petites
1 of 5
A7
rues
1 of 4
D
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
Moi
la
première
à
qui
mon
cœur
fut
1 of 4
F#7
tout
acquis,
s'appelait
1 of 3
Bm
Jeanne
Martin
1 of 4
F#7
Patronyme
1 of 3
Bm
qui
fait
pas
tellement
d'effet,
1 of 5
A
dans
le
bottin
1 of 4
F#7
mondain
1 of 3
Bm
1 of 4
D
1 of 5
G
Mais
moi
j'aimais
comme
un
fou
ce
nom
si
1 of 3
F#m
commun,
n'en
déplaise
1 of 5
G
aux
minus
1 of 4
F#7
D'ailleurs
1 of 3
Em
de
parti
pris
celle
que
je
1 of 3
Bm
chéris,
1 of 5
A7
s'appelle
toujours
Vénus
1 of 4
F#7
Hélas
un
1 of 3
Bm
béotien
à
la
place
du
sien,
lui
proposa
1 of 4
F#7
son
blase
1 of 3
Bm
1 of 4
F#7
Fameux
1 of 3
Bm
dans
l'épicerie
et
cette
1 of 5
A
renchérie,
1 of 4
F#7
refusa
pas
1 of 3
Bm
hélas
1 of 4
F#7
1 of 3
Bm
1 of 5
A7
Et
1 of 4
D
j'eus
ma
troisième
1 of 5
A7
tristesse,
1 of 4
D7
d'Olympio
1 of 5
G
1 of 3
Em
Déférence
gardée
envers
le
1 of 3
Gm
père
Hugo
1 of 5
A7
Si
1 of 4
D
faire
se
1 of 5
A7
peut,
1 of 3
Bm
attendez
un
1 of 3
F#m
peu,
1 of 5
G
cinq
minutes
nos
1 of 4
D
1 of 5
B7
Gentes
1 of 3
Em
fiancées,
que
1 of 5
A7
l'on
soit
1 of 4
D
passé,
1 of 5
B7
pour
1 of 4
E
changer
de
1 of 5
A7
nom
1 of 4
D
1 of 4
F#7